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Plaisirs de l'eau sous toutes ses formes : piscine, spa, balnéo, sauna & hammam

La piscine est un mot d'origine latine « piscis « pour désigner un poisson. Les bassins utilisés pour la natation apparaissent dès l'antiquité créés par les Grecs et développés par les romains « le natatio », l'ancêtre donc de notre piscine traditionnelle ! Ensuite, la piscine ou bassin, au cours des siècles et suivant les pays est d'abord considérée comme un réceptacle d'eau lié à l'hygiène corporelle. Les piscines dédiées à la nage et aux jeux ne réapparaîtront que très récemment au XIXème siècle, avec le développement des activités et compétitions sportives dont la natation.

Depuis la nuit des temps, les hommes ont utilisé l'eau, comme un élément de la vie quotidienne : pour boire, laver, purifier mais aussi un élément pour soigner, s'amuser et se relaxer, rythmant la journée et des moments de vie.

Différents formules apparaissent : Bains turcs, thermes romains, étuves moyenâgeuses, bains chauds, hammam, sauna, les ablutions pour les musulmans pour purifier le corps des péchés avant la prière, le 1er bain rituel du nouveau-né … La piscine baptismale est une cuve ou bassin sacré employé dans les baptèmes au dessus duquel on verse l'eau bénite (évacuation) ou dans lequel on s'immerge.

Des bâtiments sont construits et dédiés à ces différentes activités. Ces bains publics employés pour l'hygiène corporelle deviennent de véritables centres de détente, de repos, de relaxation, de sport où s'organisent une vie sociale et demandent la mise en place d'aqueducs et tout un réseau de canalisations, voir de porteurs pour le transport de l'eau et développent des services et des corps de métiers.
Avant le 20ème siècle, l'eau était distribuée dans des lieux publics et très rarement dans des lieux privés ce qui favorisa le développement de ces établissements collectifs mixtes ou non. Ces établissements regroupent donc différentes piscines d'intérieur, où l'eau est chauffée à différentes températures.

Ces lieux populaires se partagent généralement entre tous les milieux et classes sociales, riches et pauvres.
Ayant perdu leur attrait au 20ème siècle avec l'arrivée des salles de bains privées chez soi, ces centres sont remis au goût du jour dans des centres de balnéothérapie chers, luxueux, qui recyclent des soins antiques et de différentes origines culturelles comme l'aromathérapie, les massages, les huiles, etc ….
L'ère de l'individualité prédomine actuellement avec l'émergence des piscines, sauna et hammam privés.

Un petit tour d'horizon des différents pays et une remontée dans le temps :

JAPON :

Le bain japonais vient d'une pratique ancestrale japonaise, lié au culte du Dieu Shinto. Avant de rentrer dans un temple, on se purifie par l'eau, habillé d'un yukata blanc et en silence. Ces bâtiments dédiés à ce rituel placé dans la cour du temple près d'une source d'eau deviennent les premiers endroits où le peuple pouvait se laver.
On y trouvait le bain d'eau chaude yu et le bain de vapeur furo : L'eau était chauffée dans une énorme marmite au dessus d'un foyer. La vapeur était conduite par un tuyau de bambou dans la salle où se trouvait une grande cuve en bois ou en pierre pleine d'eau chaude pour le bain. Ces mini piscines proches de la taille d'une baignoire pouvaient contenir 1 à 2 personnes qui assisent sur le fond du bac étaient complètement immergées jusqu'au cou par l'eau chaude.
A la période de Heian au 8ème siècle, les premiers bains publics machiyu apparaissent avec l'autorisation de nudité et de bavardage, remplacés par les todanaburos, après 1591 qui étaient des cabines de bain, avec des piscines de taille baignoire dont l'eau était chauffée par le sol puis par des établissements zakuroguchi, très sombres dues aux planches placées à l'entrée pour conserver la chaleur de l'eau des piscines.
Les villes se développent pendant la période Edo (début du XVIIe - milieu du XIXe) et pour garantir l'hygiène publique et les règles strictes sur la maîtrise du feu (peur des incendies) des établissements dédiés aux bains publics sentos, plus modernes se développent réglementés par les autorités. Les services proposés dans ces centres se multiplient : restauration, salle de repos, laveur et laveuse (avec déviance). Ces établissements utilisaient de grandes piscines d'intérieur peu profondes en carrelage généralement blanc, semi-enterrées, le rebord d'une hauteur de 20 cm, chauffées à différentes températures. Ces piscines pouvaient recevoir une dizaines de personnes assises contre le rebord.
Le bain est d'abord utilisé pour l'hygiène et devient rapidement un véritable centre de vie sociale pour retrouver ses amis ses voisins et collègues de travail, un lieu de détente, de relaxation, de méditation et de plaisirs, pour oublier ses soucis et la fatigue. D'abord, on enlève ses vêtements dans une salle de repos, on se lave, on se rince puis on se plonge jusqu'au cou dans une piscine à l'eau brûlante. Les japonais n'ont aucune gêne face à la nudité, la séparation homme-femme devient obligatoire avec l'arrivée fin 19ème siècle des occidentaux de religion chrétienne.
Avec l'arrivée des salles de bain privées et l'augmentation de leurs coûts d'exploitation et de rénovation, les sentos de quartier et leurs piscines d'eau chaude disparaissent peu à peu. Le bain reste un moment important mais solitaire avec la perte des rapports sociaux et donc cette disparition est peut-être responsable en partie de l'important changement de la société japonaise depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Les japonais d'aujourd'hui se passionnent pour les onsens, sources thermales qui se développent depuis 20 ans. Ses établissements thermales sont aménagés avec des piscines construites en béton qui sont remplies d'eau de la source thermale. Ce sont des piscines de différentes tailles souvent immenses qui peuvent contenir des dizaines de personnes voir plus, construites à l'extérieur dans un milieu naturel, avec des jardins japonais, des arbres, une jolie vue etc...

CHINE :

Le bain public traditionnel chinois est une coutume ancestrale qui favorise un réseau de relations où se mélange toutes les couches de la société chinoise. Le peuple vient au bain public pour se plonger dans des piscines d'eaux chaudes, et se faire masser, laver, poser des ventouses, prendre des bains bouillonnants, des saunas, de longues douches, mais aussi jouer aux cartes, se divertir et échanger des nouvelles du voisinage. Malheureusement ces établissements de piscines chauffées disparaissent peu à peu.
Différents types d'établissement existent du populaire au plus luxueux : tout en béton avec douche privée ou plusieurs pièces communes avec massage, laveuse, sauna, hammam, grandes piscines de 20° à 30°C, pédicure, télévision, thé, coiffeur, lit de repos, restaurant pour le déjeuner et le diner, les produits de toilette sont à disposition : shampoing, savon et produits de maquillage etc…. Certains piscines contiennent des pierres minérales, pour soigner suivant le concept de la médecine chinoise. Autrefois, les femmes n'avaient pas accès au bain public.

PAYS ISLAMIQUES - HAMMAM :

Les bains turcs traditionnels disparaissent peu à peu du à l'installation de salles de bains privées dans les années 50-60. Le hammam se compose d'une grande salle qui fait office de vestiaire et de salle de repos après les bains, puis habillé d'un pestemal (pagne) et muni de savon, on entre dans l'étuve qui s'organise autour de la pierre chaude, marbre rond chauffé par le dessous, sur laquelle sont réalisés les massages, et comprend plusieurs pièces de chaleur et d'humidité différentes avec des petites piscines d'eau chaude et d'eau froide. Les hommes et les femmes sont séparés, en fréquentant des salles différentes ou des heures différentes. Le hammam permet sous l'effet de la chaleur de dilater les pores pour un nettoyage en profondeur.
Les piscines étaient aussi utilisées pour l'irrigation, comme réserve d'eau ou pour la décoration et la fraîcheur en un plan de d'eau très peu profond dans la cour intérieure des médinas entouré de plantes. Il existait souvent des piscines peu profondes magnifiques dans les palais ou dans certains hammams, recouvertes de mosaïques.
Le hammam, bain de vapeur humide, se développa 600 après Jésus Christ avec le prophète Mohammed qui en fit l'éloge. Avant, les arabes se lavaient à l'eau froide, ils découvrirent les bienfaits des bains grecs et romains lors de leurs conquêtes en Syrie. Quand les Arabes prirent la ville d'Alexandrie en l'an 642, la légende répand qu'ils brûlèrent plusieurs centaines de milliers de parchemins et de papyrus provenant de la prestigieuse bibliothèque de Ptolémée pour chauffer les piscines publiques pendant plusieurs mois.
Les tellaks sont les masseurs des bains turcs qui aidaient les clients à se laver en les frottant et en les savonnant.

PAYS NORDIQUES - SAUNA

Le sauna, terme finno-lapon est une petite cabane de bois employée pour prendre un bain de chaleur sèche, de température élevée variable entre 70°C à 100°C avec seulement 3 et 20 % d'humidité. Le sauna est réputé pour ses nombreuses qualités : détente, convivialité, bien-être, élimine les poux, puces, morpions, calme les nerfs, ôte la fatigue, la tension musculaire, stimule la circulation sanguine et facilite la transpiration qui élimine les toxines de l'organisme véhiculées par le sang et dilate les pores pour se débarrasser des saletés cutanées et apaise les douleurs articulaires et les rhumatismes.
La pratique du sauna est une alternance de séances de sauna très chaud, de bains froids à 0°C et de périodes de repos à température ambiante. Le déroulement de ses séances est variable suivant la nature et le besoin de chacun. L'organisme lutte contre la chaleur en faisant appel au système cardio vasculaire qui irrigue alors correctement la peau pour abaisser la température du corps. Dans le sauna, la nudité est obligatoire pour respecter l'hygiène à l'exception d'une serviette sur laquelle on s'assoit ou on s'allonge pour absorber la sueur et se protéger de la chaleur du bois. Les bactéries sous l'action de la chaleur et de l'humidité du sauna se développent sous le maillot.

Les cabanes de sudation, ancêtres du sauna étaient déjà utilisées par les hommes préhistoriques des régions tempérées et froides de l'hémisphère nord. Des fouilles mises à jour ont mis en évidence des fours d'habitat datant de l'âge de la pierre, il y a environ 6000 ans, creusés dans la terre tapissés au fond de 2 ou 3 strates de pierres qui servaient pour la sudation. Les peuplades de Sibérie et les tribus indiennes des États-Unis et Canada utilisaient déjà une sorte de sauna pour purifier leurs guerriers ou leurs malades dans des huttes de transpiration, en branchage fermées hermétiquement dans lesquels on plaçait au centre un tas de pierres chauffées dans un feu de bois.

En Europe avec l'évolution de l'artisanat du bois, apparaissent les saunas à fumée, maisonnettes en rondins à pièce unique (fustes). Son fonctionnement s'appuie sur le principe du poêle : un feu de bois d'aulne ou de bouleau écorcé chauffe pendant plusieurs heures un énorme tas de pierre. La fumée, dépose une couche de suie qui donne le parfum au sauna et s'évacue par une petite cheminée. Puis on éteint le feu, on enlève les cendres et les braises et on aère le sauna pour ôter toute la fumée. On obture ensuite toutes les ouvertures du sauna. L'eau est versée doucement sur les pierres brûlantes et se transforme en vapeur sèche et chaude. Le sauna peut fonctionner pendant plusieurs heures. Les hommes passent en premier, car la chaleur est au début trop forte pour les personnes fragiles comme les femmes et les enfants.
Dans les pays Scandinaves et surtout en Finlande, le sauna existe depuis plus de 2000 ans, utilisé lors de leurs cérémonies religieuses pour leur bien-être mental, spirituel et physique. Leurs ancêtres ont conservé sa pratique dans leur migration entre 5.000 et 3.000 av. J-C du nord-ouest du Tibet jusqu'en Finlande.
Sous le nom de savusauna, le sauna devient une tradition sociale et familiale consolidant les relations sociales. Autrefois, le sauna était le lieu privilégié des négociations politiques et économiques et des accouchements, pour ses qualités hygiéniques et sa facilité d'entretien. La flagellation à l'aide de jeunes rameaux de bouleau stimulait la circulation sanguine. Dans les mökkis, maisons de campagne finlandaises, après le sauna, on plongeait en toute saison dans un lac, rivière et par un trou percé dans la glace en hiver.
Le sauna ou bannik est soutenue en Russie et dans les pays nordiques par les églises orthodoxes et luthériennes pour ses bienfaits hygiéniques sur la population. La Suède et la Finlande ont développé la technique du bain de vapeur sèche, popularisé au début du XXe siècle par les athlètes finlandais aux Jeux olympiques puis par les soldats de la Guerre d'hiver.
Actuellement le sauna est chauffé par un poêle à bois ou électrique qui chauffe des pierres à sauna dans un récipient à l'intérieur du sauna. On utilise des pierres résistantes aux chocs thermiques et accumulant bien la chaleur, souvent, d'origine volcanique ou synthétique en céramique. Une louche d'eau est versée sur les pierres surchauffées, pour produire un nuage de vapeur.

ANTIQUITES - THERMES GRECQUES ET ROMAINS :

Les thermes (thermae) sont d'origine grecque (thermos « chaud »). Les grecs pratiquaient souvent des exercices physiques puis se relaxaient, se nettoyaient et nageaient dans des grands bassins ou des bains, l'ancêtre de notre piscine traditionnelle. Les romains ont récupéré l'idée, développé et amélioré ces établissements dédiés aux bains regroupant des piscines intérieures chauffées à des températures différentes : Les Thermes.
Les premiers romains lavaient quotidiennement ce qui se voyait : jambes, bras et visage et le reste une fois par semaine. A partir du Ier siècle après J.-C., des services de bains froids et chauds et des massages voient le jour. Les thermes sont créées en 25 av. J.-C. sur l'ordre de Marcus Vispanius Agrippa, sous Auguste Premier empereur. De nombreux empereurs ou leurs représentants construisirent des thermes somptueux agrémentés d'immenses piscines pour accroître leur popularité comme Néron, Titus, Dioclétien, etc…. dans tout l'empire, même dans de petites villes et après l'invasion de la Gaule par Jules César, dans pratiquement toutes les villes gallo-romaines. Le coût d'exploitation de ces piscines était géré par les finances publiques.
La fin des thermes et donc l'utilisation des piscnes commença au IVe siècle après J.-C., avec le déclin de l'empire romain et la destruction de l'aqueduc alimentant Rome par les Ostrogoths.
Ces piscines étaient construites pour les thermes romains, mais aussi pour réaliser des spectacles, des jeux et des chorégraphies aquatiques, la naumachie ou combat naval dans un amphithéâtre où l'arêne est construite en bassin.
Les thermes étaient le symbole du prestige d'une ville, magnifiquement décorées d'œuvres d'art, de statues, de marbre ou de mosaïques ou de décors murals. Les piscines peu profondes, de tailles variées suivant la grandeur des thermes étaient carrelées de plaques de marbre ou de mosaïques. Les piscines d'eau froide de nage étaient plus profondes. Les murs solides des piscines étaient bâtis en briques, liées par un ciment. Les plus grandes salles, en forme de coupole s'ouvraient à leur sommet (oculus). Le chauffage des bains utilisait la méthode hypocauste. Un feu dans une chaudière dans le sous-sol (præfurnium) était entretenu par des esclaves avec du charbon de bois et chauffait l'air des différentes pièces : en circulant sous le plancher « suspensura » des piscines surélevé par des piliers de briques « pilette » et dans les murs par des conduits en briques creuses « tubuli » avant de sortir par l'oculus. Les piscines les plus chaudes jusqu'à 30° C comme le caldarium étaient les plus près du præfurnium. Pour les bains extrêmement chauds, les piscines étaient en métal remplis au fond par du charbon de bois brûlant, la température de l'eau atteignait les 60° C. Les baigneurs portaient des sandales de bois pour ne pas se brûler les pieds.
Les thermes romains étaient des établissements dédiés à l'hygiène mais aussi de véritable centre sociale, avec suivant la taille des boutiques, restaurant, buvette, biblihothèque, salle d'exposition et de réunion. Le peuple romain se rendait aux thermes tous les jours. Non mixtes, les hommes s'y rendaient avant le dîner (cena) et les femmes accompagnées de leurs enfants en début d'après midi.

Les différentes étapes pour profiter des thermes : 1- le vestiaire ( apodyterium ), 2- le palestre qui est une salle de sport ou une cour bordée de colonnes dédiée aux exercices physiques pour transpirer et évacuer les saletés. On pouvait se badigeonner le corps d'huile. Les non sportifs utlisaient une salle très chaude, le sudatio à 60°C pour suer. 3- le caldarium qui est une salle avec des piscines d'eau chaude où les romains enlevaient les saletés, les peaux mortes et les sueurs grâce à un strigile, racloir en fer ou en ivoire, 4- le tepidarium est une piscine à l'eau tiède de transition pour éviter l'hydrocution, 5- le frigidarium est une piscine à l'eau froide pour raffermir la peau.
Il existait le natatio : piscine dédiée à la natation, des salles de massage à l'huile parfumé et épilation, des piscines privées pour parler politique ou affaire privé et un jardin.

Les romains et grecs ne sont pas les seuls à avoir construit des piscines : La civilisation de la vallée de l'Indus de -2500 à -1500, situées autour du fleuve Sarasvati bâtit des bains publics, avec des systèmes de chauffage de l'eau et salles de bain avec bac à douche. Des fouilles dans l'antique ville Mohenjo Daro ont permis de mettre à jour une piscine de dimension 12 m x 7 m x 2,40 m de profondeur qui servait probablement lors de cérémonies à des bains rituels comme dans la religion hindouiste. L'étanchéité de cette piscine était assurée par des joints de bitume entre les briques.

MOYEN ÂGE - EUROPE :

Malgré des idées reçues, le Moyen Age considérait l'eau comme un élément sacré, bienfaisant et purificateur, un remède, et un gage de plaisir, promulgué par les médecins. Dès le 11ème siècle jusqu'à fin 15ème siècle, on se lavait souvent pour être propre, pour l'hygiène des bébés, pour profiter des soins curatifs de l'eau et pour le plaisir, commenté par de nombreuses sources qui avec l'art de la gestuelle ont exprimé l'ambiance morale de l'époque comme les traités de médecine, les herbiers, les enluminures, etc ...
A l'époque carolingienne, les palais et les monastères possédaient leurs bains, sortes de petites piscines en pierre, peu profonde dans le sol.
Dans toutes les villes de l'Europe, au bas Moyen Age, chaque quartier possédait des étuves, des bains pratiques, mixtes, collectifs et publics. Les gens se baignaient dans des petites piscines en bois hors sol, sortes de grosses baignoires, profondes d'1 mètre environ. Au point du jour, les crieurs passaient dans les rues en criant pour avertir la population que les bains étaient prêts : " Seigneurs, venez vous baigner et étuver sans plus attendre... Les bains sont chauds, c'est sans mentir ". Certains noms de rue européennes en gardent le souvenir. Ces piscines en bois sont peut-être les restes des thermes gallo romaines ou une coutume rapportée par les croisés, des pays d'orient anciennement empire romain. Ces établissements sont extrêmement florissants.
Le bain devient une habitude régulière d'abord pour une question d'hygiène sociale surtout dans les villes puis par plaisir pour se détendre, discuter avec ses amis et jeux de galanterie. On s'immergeait dans des sortes de piscines hors sol en bois remplies d'eau chaude pour nettoyer le corps des saletés, profiter des bains tièdes, se plonger dans un rapide bain froid pour stimuler. Les bains saturés de vapeur apparaissent à la fin du XIII siècle avec 2 techniques : en conduisant dans un lieu clos de l'air chaud pour obtenir une étuve sèche, sorte de sauna soit en y faisant pénétrer la vapeur d'eau pour une étuve humide, sorte de hammam. Le bain de vapeur, économique est créé tout simplement en plaçant quelques pierres brûlantes dans un seau d'eau. Le savon, le shampoing, le dentifrice et déodorant, ainsi que des potions aux plantes contre les pellicules ou pour avoir des dents blanches etc … existaient. On se lavait la peau, les dents, les cheveux, les aisselles, etc... On prenait les bains en commun, nus et mixtes sans aucune arrière pensée dans ces piscines de bois posées le sol.
Les étuviers rassemblés en corps de métiers devaient entretenir leurs étuves, nettoyer les tuyaux et conduits et interdisait l'entrée aux malades, lépreux et prostituées pour éviter de contaminer les clients avec de l'eau polluée. L'eau était renouvellée tous les jours.
Vers le XVème siècle, avec la croissance des villes, due à la reprise économique en Europe, les étuves deviennent de grands établissements et les coutumes changent. La ville attire de plus en plus d'étrangers et la prostitution se développe dans ces piscines, malgré de nombreux édits qui l'interdisent, l'instauration de la séparation des sexes par les municipalités dans certaines étuves et la surveillance de chirurgiens-barbiers.
Deux énormes fourneaux en brique permettaient de chauffer l'ensemble des pièces : La première, vaste avec cabines de déshabillage comprenait une spacieuse piscine en bois hors sol entourée de plusieures baignoires en bois pour une ou deux personnes. La seconde salle, très chaude est une étuve dont le plafond en forme de coupole est percé de trous pour l'évacuation de l'air chaud. Des sièges, des gradins ou des chambres aux étages supérieurs étaient à disposition pour se reposer. De véritables festins étaient servis sur des tables dressées à l'intérieur de ces piscines hors sol, pour les couples libertins. Des jeunes femmes de bain frottaient le ou la cliente à l'aide du houssoir (plumeau à crins ou à plumes) et lavaient les cheveux dans des bassines d'eau chaude.

Les étuves et les bains publics ferment leurs portes vers la fin du XVème siècle à cause de la prostitution et de l'arrivée de la syphilis en Europe, du trop grand nombre d'étrangers ingérables, du retour à une morale stricte avec une église romaine qui interdit la nudité et la mixité, de l'eau polluée par les déchets jetés dans les rivières par les tanneurs, teinturiers et bouchers, responsable d'épidémies et de maladies. Les mentalités et les moeurs changent complètement. Au 16ème siècle, l'eau, méprisée par louis XIV n'est plus une source de bien-être : les piscines en bois hors sol sont remplacées par de petits cuviers pour un "toilettage de chat" et les pélerinages aux sources thermales. Certains rois et reines comme Marie Antoinette continuaient à se laver dans des baignoires dans leur châteaux devant leur cour pour suivre un protocole. D'autres utilisaient l'alcool à 90° pour se désinfecter et erradiquer les maladies. A partir du XVIIème Siècle, sous la Renaissance, on s'adonnait avec volupté à des bains parfumés dans des piscines où flottaient des pétales de roses par exemple.

Les bienfaits des cures thermales sont depuis l'antiquité connus pour la santé. On construit alors des piscines près des sources miraculeuses dans toute l'Europe. Dans de grandes piscines publiques se mélangaient hommes et femmes, jeunes et vieux, malades, bien portant, en costumes de bain, venus pour préserver leur santé, retrouver une jeunesse avec le mythe de la fontaine de jouvence, se divertir, se détendre, discuter et faire des rencontres. Des repas pique nique étaient organisés sur des tables flottantes dans les piscines. Un écriteau, placé dans chaque bain, en donnait les vertus. Les piscines étaient généralement couvertes.

EPOQUE MODERNE - FRANCE :

Entre l'antiquité et le XVIIIe siècle, les piscines étaient considérées comme des bains collectifs dédiés à l'hygiène, le terme sport n'existait pas, la natation était un loisir. La notion de natation n'apparaît qu'en 1785, lorsque Barthélemy Turquin ouvre sa première école sur une piscine flottante sur la Seine.
Au XIXe siècle, est construit le bain public Deligny, en 1884, la première piscine couverte parisienne, piscine de détente par la Société Française de Gymnastique Nautique, en 1889 ouvre la piscine Rouvet qui possède piscine et bains-douches.
En 1907 à Angers, le Racing-Club organise la première traversée de la ville à la nage (brasse ou marinière). La natation devient une compétition. De nouvelles nages modernes comme le crawl apparaissent mais rares sont les piscines pour les pratiquer.
Les années florissantes d'après guerre 1920- 1930 donnent le jour à une vingtaine de piscines. En 1922, la France ne possède que 20 piscines contre 1360 pour l'Allemagne et 800 pour l'Angleterre. En 1924, La Butte-aux-Cailles est le premier établissement de piscine moderne de la capitale qui sépare l'hygiène et la natation. Un certain nombre de villes entreprennent la construction de piscines modernes. C'est surtout à partir des années 60 que de nouvelles piscines modernes apparaissent avec de nouvelles techniques de traitement de l'eau et respectant les rythmes des différents publics. Puis les années 70, avec l'arrivée du liner, voient l'essor des piscines individuelles d'abordaux Etats-Unis puis en Europe.


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